AU PREMIER JOUR DE SON PROCèS, TRUMP éTAIT QUASI ABSENT ET AVAIT TENDANCE à PIQUER DU NEZ

ÉTATS-UNIS - Il se moque de « Joe l’endormi » (« sleepy Joe »), mais cette fois c’est bien lui qui semblait faire la sieste. Au premier jour de son procès pénal dans l’affaire Stormy Daniels ce lundi 15 avril, Donald Trump est apparu très fatigué et a même eu tendance à piquer du nez, comme l’ont rapporté des reporters présents dans la salle.

Si pendant ses précédents procès, le milliardaire est apparu plutôt combatif et maintenait son regard noir, les journalistes du New York Times décrivent cette fois un Donald Trump immobile et penché sur sa table pendant que le juge Juan Merchan parle. La scène s’est produite vers l’heure du déjeuner.

À plusieurs moments, Donald Trump se serait même carrément endormi, bouche ouverte et tête tombant sur sa poitrine. Une journaliste de la BBC explique avoir parlé avec plusieurs collègues autour d’elle, et aucun n’a pu déterminer s’il fermait juste les yeux ou s’il avait vraiment piqué un somme.

« Sleepy Don »

Le New York Times continue en affirmant que le candidat à l’élection présidentielle aurait mis plusieurs minutes avant de se rendre compte que son principal avocat, Todd Blanche, lui passait des notes. « Trump a eu l’air de se réveiller en sursaut et de les remarquer », décrit la reporter Maggie Haberman dans son article.

Trump a déjà été vu en train de tomber dans les bras de Morphée à de précédents procès. Mais « cette fois, il n’a pas prêté attention aux notes qu’on lui donnait, sa mâchoire ne cessait de tomber sur sa poitrine, ce qui est assez surprenant au vu de l’intensité de la matinée », a insisté la journaliste sur l’antenne de CNN comme vous pouvez le voir ci-dessous. Les caméras et appareils photos n’étaient pas autorisés dans la salle, il n’y a donc aucune image montrant Trump endormi.

L’ancienne directrice de la communication de Joe Biden, Kate Bedingfield, a profité du moment pour se moquer sur X et écrire « Sleepy Don », en référence au sobriquet donné par Donald Trump à son rival démocrate pour la présidentielle.

Trump a « un vrai problème » avec le juge Merchan

La journée a été marquée par la sélection du jury, un moment particulièrement délicat puisqu’il faut trouver 12 New-Yorkais suffisamment impartiaux pour juger l’ancien président. Sur 96 jurés potentiels présentés ce lundi (sur un panel de 500 personnes), au moins la moitié ont estimé ne pas être objectifs et ont dû quitter la salle. Le processus de sélection va continuer mardi.

Il a aussi été rappelé à Donald Trump, habitué des frasques, que son comportement doit être exemplaire pendant son procès. Le juge Juan Merchan l’a menacé de le priver de son droit à comparaître s’il ne respectait pas les règles. Le républicain pourrait déjà payer une amende de 3 000 dollars pour avoir insulté le juge et sa femme sur son réseau Truth Social ces derniers jours, contrevenant à son interdiction de commenter le procès.

Enfin comme à son habitude, le magnat de l’immobilier a dénoncé à l’issue de cette première journée être victime d’une chasse aux sorcières. Il a aussi réitéré ses critiques contre Juan Merchan, estimant avoir « un vrai problème » avec lui et affirmant qu’il n’aurait pas « droit à un procès équitable ».

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